Nous n'avons pas d'activités programmées pour le moment.
Amie, Ami,
Vous appréciez et reconnaissez l'utilité, le sens de nos engagements 7 jours/7 ! Mauvaise nouvelle : lors du dernier conseil communal de Grez-Doiceau, le nouveau Bourgmestre a annoncé que Marc Bastin le Député provincial et l'InBW viendront présenter ce mercredi 11 octobre à 20 heures en l'École Saint-Joseph aux Champs, leur 3ième demande de permis pour l'érection du barrage sur les terres nourricières bio cultivées par Générations.bio et la Ferme Bio du Petit Sart.
Ce projet de permis de bâtir d'une ZEC (zone d'expansion de crues) pourrait nous conduire vers un risque d'expropriation "pour cause d'utilité publique » de nos bonnes terres nourricières (cultures bio) le long du ruisseau Le Piétrebais et menacer économiquement notre PME agricole et toutes les initiatives fertiles de la Fondation Générations.bio.
Comme le rappelle l’hydrologue française Emma Haziza (1), il est essentiel de ralentir le cycle de l’eau pour contrer les inondations et réguler le changement climatique. Sacrifier une terre bio est donc un non sens étant donné qu’elle facilite justement l’absorption des eaux de pluie au cœur d’un sol particulièrement vivant. A contrario une parcelle agricole cultivée chimiquement, participe à l’appauvrissement de la vie du sol et devient progressivement imperméable, précipitant l’eau et le limon vers les égouts et les rivières en augmentant considérablement les risques d’inondations.
En période de sécheresse, la localisation de nos terres à proximité du ruisseau Le Piétrebais, assure une meilleure humidité et irrigation naturelle ainsi que la garantie d’une production alimentaire locale qualitative et quantitative.
Ce sont ces arguments qui ont amené le Conseil d’Etat à casser la première demande de permis d’urbanisme en 2011. En 2018, lors de la deuxième introduction de permis de bâtir, plus de 11 hectares de nos meilleures terres biologiques risquaient d'être impactées pour créer une ZEC et implanter, au travers de la vallée, un barrage de 200 mètres de long et 5,5 mètres de haut . Le ruisseau Le Piétrebais est pourtant le seul cours d'eau qui n'a quasiment pas débordé contrairement aux 4 autres rivières traversant la Commune de Grez-Doiceau : Le Train, La Néthen, Le Pisselet et La Dyle… impactant plus de 800 habitations essentiellement localisées à Morsaint, Basse-Biez, Grez Centre, Doiceau, Archennes, Néthen .
Pourtant nous avons déjà identifié, dans la bio’vallée du Piétrebais, des prairies à Happeau (Incourt) au Brokia (limite Incourt/Sart-Biez) et à Bettinval (Grez-Doiceau) qui épargneraient les habitations des villages de Piétrebais, Sart-Biez, Cocrou et Centre de Grez. Le long du Train, des retenues d’eau devraient prioritairement être envisagées naturellement et à moindre coût à Morsaint et dans la grande carrière du Franc Moulin, épargnant les habitations de Basse-Biez, de Royenne et du centre de Grez.
En 14 ans, notre petite ferme Bio’logique a contribué à nourrir plus sainement des centaines de familles, à créer directement et indirectement plus de 50 emplois locaux et formé via nos stages et team building des centaines de citoyens belges et étrangers de tous âges pour se reconnecter à la nature, à une alimentation et une agriculture plus saine (exemptes d'intrants chimiques souvent si nuisibles à notre santé et à notre biodiversité). Nos actions sont reconnues et ont été primées à de multiples reprises. Et notamment par la Province qui nous a décerné un Prix reconnaissant notre contribution exemplaire pour l'innovation agricole en Brabant-Wallon !
Cette réalité qui nous menace directement pour la troisième fois, nous oblige :
1. À prioriser et relancer toutes nos énergies pour contrer défensivement (et toujours positivement avec des contre-propositions + efficaces et moins coûteuses !) à cette troisième attaque.
2. Parallèlement, à multiplier les prises de contacts pour assurer la viabilité économique de nos activités agricoles pilotes dans l’hypothèse où les autorités provinciales et communales devaient malgré notre opposition décrocher le Permis d’urbanisme pour la construction de ce barrage et zone d’expansion de crues. En 2022, Le CPAS de Grez-Doiceau disposait de 72 hectares de terres agricoles (plus les 20 ha de terre dont disposent les Fabriques d'Églises), ne devrait-on pas en échanger en guise de compensation aux agriculteurs lésés par une expropriation qui les menace depuis 20 ans ?
3. Mais aussi à protéger, garantir la poursuite de nos projets d'utilité sociale et éducative, notamment la pérennisation de nos chantiers visant à inciter les écoles de la région à créer des potagers permacuturels contribuant partiellement à l’autonomie alimentaire des cantines scolaires et à éveiller les pédagogues et les jeunes aux cycles de la nature dans un sol vivant.
Le moment est grave et incertain.
Chaque heure compte. Quelques initiatives qui peuvent contribuer à sensibiliser positivement non seulement les habitants de Grez-Doiceau mais également tous les brabançons:
• La balade conviviale et festive de la Bio’Vallée programmée le dimanche 8 octobre 2023 à 14h30 (départ à Cocrou) à 16 h 30 (arrivée/drink apéro bio en la ferme bio du Petit-Sart), (Cartons d'invitation disponible papier ou version numérique sur demande)
• Mobilisation pour la participation citoyenne à la présentation du troisième projet d’implantation du barrage le mercredi 11 octobre 2023 à 20h (info: www.grez-doiceau.be)
SVP, Venez assister à cette présentation et y exprimer votre avis.
• Valorisation et promotion pour la préservation de la bio’Vallée du Piétrebais qui représente aujourd’hui une centaine d’hectares agricoles et forestiers bio
• Présence citoyenne lors d'événements populaires pour récolter un maximum de signatures de soutien. (Festival Maintenant! de Louvain-La Neuve, marchés, entrées de magasins bios, affichage…),
• Aide pour la logistique de communication et d’accueil lors de nos évènements et actions de sensibilisation.
• Soyez assuré.es, chers ami.es de notre considération pour vos engagements à nos côtés. Parlez-en autour de vous, (transférez notre Appel urgent à vos associations et vos ami.es) votre soutien nous est - pour la troisième fois ! - aussi précieux qu’indispensable !
Très, très cordialement, – Hubert del Marmol, Paysan-éleveur, Ferme bio du Petit Sart
Carl Vandoorne, Cultivateur d’idées, Co-fondateur de Générations.bio, fondation agricole reconnue d'utilité publique
et Eric Damiens et Jean Dumont de Chassart pour les Ami.es de la Ferme Bio du Petit Sart
Ferme bio du Petit Sart, 75 1390 GREZ-DOICEAU Tel : 010 60 10 16 GSM : 0477 52 81 39
www.fermebiodupetitsart.be mails : info@fermebiodupetitsart.be fondation@generationsbio.org
Quatre ans après son lancement, le projet « Biodiversité 360° » accouche enfin de ses premiers résultats, pas de résultats sur le terrain, mais de résultats « administratifs » seulement. Enfin un plan détaillé qui définit les différents domaines sur lesquels agir pour atteindre les objectifs du projet.
A ce propos, RIAL s’inquiète de la frilosité des objectifs recherchés qui sont inférieurs aux objectifs européens (ex : le plan wallon tend à créer 5% d’aires strictement protégées, alors que le plan européen en préconise 10%). De même le projet ne recherche aucune collaboration, coopération ou synergie formelle avec les régions avoisinantes. Or, bien sûr, la biodiversité ne se limite pas aux frontières régionales.
D’autre part, RIAL salue la couverture du projet qui englobe à la fois les domaines économique, sociétal et environnemental et établit des relations nécessaires entre acteurs économiques et protecteurs de la biodiversité.
Toutefois, RIAL s’inquiète de la vitesse à laquelle le projet évolue. Les premiers résultats tangibles sont attendus pour 2030. Aujourd'hui, nous ne pouvons qu'applaudir le travail déjà realisé, mais dès qu’il va falloir entrer dans les détails, comme l’attribution des responsabilités, les budgets, les critères de réussite et les mesures d’efficacité, c’est ici que les discussions, arbitrages et autres vont impacter la réalisation et la durée d’exécution du projet. A l’allure actuelle, RIAL craint fort que la date butoir de 2030 ne puisse pas être respectée.
Enfin, RIAL estime que pour que le projet puisse évoluer favorablement, il importe de réserver une partie des ressources à la communication publique, de manière à garantir à la fois le soutien de la population et la motivation des acteurs de terrain.
Notre argumentation tient en 5 points :
1. L’hirondelle est un oiseau protégé. Il ne peut donc ni être chassé ni voir ses nids détruits.
2. L’hirondelle de fenêtre voit sa population se réduire de plus en plus. Les causes principales de ce déclin sont bien sûr la dégradation de sa biosphère, mais aussi la réduction drastique de ses sites de nidification. En effet, les bâtiments anciens disparaissent et les propriétaires de nouveaux immeubles ne soutiennent pas beaucoup l’installation de nids d’hirondelles près de leurs fenêtres, parfois même au point de les détruire ou de chasser les oiseaux lorsque leurs intentions de nidification deviennent évidentes.
3. RIAL, soutenue par Natagora a déjà entrepris plusieurs actions en faveur des hirondelles de fenêtre, et a également été soutenue lors d’un appel à projet (opération Cap’Hirondelles) par le Service Public de Wallonie – Département Nature et Forêts. La Commune d’Incourt s’est elle-même impliquée dans le projet en participant à l’achat de nichoirs artificiels et à leur installation dans des sites favorables.
4. Ces actions portent leurs fruits puisque la colonie d'hirondelles sur les bâtiments concernés s'est stabilisée et agrandie : aux deux nichoirs artificiels se sont ajoutés 3 nids naturels, amenant à 7 le nombre de nids occupés.
5. Le projet en question vise à construire 3 logements. Mais il implique aussi la démolition de l’un des sites de nidification protégés.
RIAL demande donc :
a. Que les travaux de rénovation concernant les façades concernées soient entrepris en dehors de la période de nidification des hirondelles.
b. Si les nids sont détruits (en dehors de la période mentionnée donc) en raison des travaux, leur remplacement devra impérativement être assuré par des structures artificielles offrant les mêmes conditions de nidification sur un bâtiment proche et similaire afin que les hirondelles puissent s’y réinstaller au printemps suivant.
c. Pour fixer son nid, l'hirondelle a besoin d'un débordement de toiture pour y accrocher son nid de boue en dessous. Dans le plan de rénovation des bâtiments en question, il n'y a pas de débordement de toiture prévu. Nous demandons de revoir cet aspect-là pour conserver le même débordement qu'actuellement, afin que les hirondelles puissent continuer à y construire leurs nids, et assurer la pérennité de leur colonie.
Lancé par des citoyen·n·es, le festival "Maintenant!" est le rendez-vous des initiatives liées à la transition écologique et solidaire. Un Festival plein de créativité et de couleurs ! Plein de sens pour imaginer et bâtir d’autres possibles! Maintenant! est une démonstration de la force du collectif, de la mobilisation et de l’entraide entre citoyen·n·es. Le Festival ambitionne d’être le fruit d’une co-création participative.
Soirée de lancement du Festival, le vendredi 22 septembre à 20h à la Ferme du Biéreau à Louvain-la-Neuve: "Résistances poétiques", avec Cyril Dion.
Le festival en lui-même se tient du 27 septembre au 1er Octobre à Louvain-la-Neuve. Il comprend du théâtre, des balades à pied et à vélo, des ateliers pratiques et plein d'autres activités.
Pour le programme complet, consultez:
https://www.festivalmaintenant.be/le-festival-maintenant-2/
Il y en a vraiment pour tout le monde alors n'hésitez plus...
Nos représentants ont assisté à la présentation du projet afin de répondre à l'enquête publique qui se termine le 2 octobre 2023. Projet très complexe qui met en oeuvre de multiples intervenants. Lancé en 2019, le projet a permis d'identifier 5 axes d'intervention, 14 objectifs stratégiques et 34 objectifs opérationnels.
A ce stade, les budgets nécessaires n'ont pas encore été définis, les ressources nécessaires non plus, les responsabilités pas plus et les les dates de mise en oeuvre pas davantage.
Pas sûr non plus que ce sera une priorité pour le prochain gouvernement.
Entretemps, RIAL prépare sa réponse à l'enquête publique.
A suivre donc...